mercredi 1 janvier 2014

Purée, je viens de réaliser que ça faisait un peu plus d'un mois que j'avais rien posté ici, mais ne vous inquiétez pas, je suis pas mort.

Mon nouvel an à Tokyo était plutôt assez pépère, et ça fait pas de mal ! Après m'être enchaîné une fondue avec un truc que j'avais trouvé dans un supermarché à passer au micro-onde qui avait plus goût de vache qui rit qu'autre chose (pour ça pour dire que c'était pas très ragoûtant...), avec K., on se décide de bouger à une communauté de sans-abris à Shibuya (centre de Tokyo) pour les douze coups de minuit. Hm, pas un peu longue cette phrase ? Bref ! Donc, cette communauté est basé dans un parc du nom de Miyashita. Un parc ayant connu une assez forte résistance récemment (en 2010, si ma mémoire est bonne) contre la construction d'un skatepark nike. Un skatepark construit sur la moitié du parc et qui a contribuer à l'expulsion des sans-abris vivant à cet emplacement. Comme vous pouvez le constater à la conjugaison de mes verbe dans la phrase précedente, nike à eu le dernier mot. Mais c'est pas pour autant que la résistance s'arrête ici.

Il est 00:00, et c'est l'heure de trinquer. Une bonne ambiance et détendue. Un moment, un mec s'écroule par terre, comme ça. On ne sait pas pourquoi, mais on s'inquiète, de plus que sa tête à heurter le sol assez violemment. Je flippe qu'il soit mort, et les autres personnes se appellent les pompiers qui arriveront peu de temps après suivit d'une ambulance pour l'emmener à l'hopital. Il n'est pas mort, mais bien sonné, et je suis inquiet, encore maintenant, de son état.

La soirée continue et un type vient nous causer. Il nous raconte des histoires de comme quoi il a travaillé avec le SWAT en Californie, qu'il s'était pris une balle, qu'en revenant au japon, il est devenu yakuza, a maîtrisé un mec qui l'agressait au couteau papillon et a pécho un serial killer. Enfin, c'était assez marrant à entendre, même si je comprenais rien à ce qu'il disait et que c'est K.qui me traduisait, mais bon, comme vous vous en doutez, le pourcentage de vérité dans ses dires est assez minime.

Un peu plus tard, on se bouge. Et vu qu'on est de bons crevards, on avait repéré les sanctuaires (ou pas mal de gens vont pour le nouvel an), pour siroter du sake (saké) gratos. On se dirige vers Asagaya (à l'ouest de Tokyo). Puis bon, au final, comme "crevards" s'associe aussi souvent très bien avec "loosers", on est arrivé trop tard, et le stand a sake gratos était fermé. On se rabat donc sur un supermarché encore ouvert pour pécho une bouteille de vin rouge accompagné de bons apéricubes dégueulasses pour finir la soirée avant de rentrer chez K.

Nouvel an à l'extérieur plutôt assez calme et plaisant au final. Enfin, un jour comme un autre quoi. Si on oublie les barricades des milliers de flics présent pour empêcher l'attroupement de gens complètement beurrés sur les axes principaux, comme un passage piéton énorme à Shibuya.


Hop hop hop ! Sinon pour revenir sur ce mois de Décembre. Le début de ce dernier a été rythmé par les riffs dansants d'un groupe anglais du nom de Hard Skin ! Oi ! Un groupe de oi sarcastique avec des gens bien chouettes et politisés, se moquant plus des skinheads qu'autre chose. Et dire que quelques gens prennent vraiment ce groupe au sérieux ... Certes, ils ont fait 3 dates à Tokyo et aux alentours. On les a vu deux fois, et ouai, ça envoi bien du pâté! Une bonne énergie quoi. Mis à part une embrouille avec un abruti d'apolitique le dernier concert. Un ricain qui vit au japon depuis 7 ans, qui se dit pro-Japon et anti-Chine, qui comprend les gens anti-coréens/anti-chinois, et ça ne le dérange pas d'organiser des soirées avec ce genre de crevures. Ça prouve bien que l'apolitisme c'est bien une grosse connerie qui veut rien dire hein. Certes, tenez si vous voulez écouter Hard Skin :

Même si c'est un peu plus calme récemment, en Décembre, on a fait quelques petites tartes vegans en solidarité aux camarades des philippines.

On a commencé un nouveau groupe avec des potes (je sais plus si je l'ai dit avant) et ça avance plutôt bien. On espère enregistrer une démo avant me retour en france, c'est à dire en Mars (ouai bordel, c'est bientôt, je réalise pas !).

Et récemment j'ai eu la visite de mes darons et mon reuf, ça m'a bien fait plaisir. Ça m'a aussi permis de me bouger un peu en dehors de Tokyo.

On est passé par Hakone (à 2/3 heures de Tokyo en train), où on a pu y observer une belle vue du Mont Fuji, un lac et faire trempette dans un onsen (source d'eau chaude).
On s'est ensuite bougé à l'autre bout de Honshu (l'île principal), au sud, à Hiroshima. Pour y visiter le musée de la paix et voir le dôme de la bombe-A. Un bâtiment ayant (plus ou moins) résisté à l'explosion et qui a été conservé comme un mémorial. En fait, c'est la deuxième fois que je vais là bas (le première fois en 2011). Le musée est toujours assez poignant, mais bon, toujours rien à propos du nucléaire civil, Fukushima ... Enfin bref...
On a enchaîné par Kyoto (ma troisième fois) où je suis resté dans un de mes lieux préférés au japon (même si je mes les suis bien caillé cette fois-ci...). Yoshida-Ryo ! Un dortoir étudiant autogéré où vivent facilement une centaine de personnes. En plus d'être un dortoir, on y trouve différentes activités, comme des bouffes collectives, des concerts, des meetings, du théâtre ... très souvent à prix libre, donc plutôt assez chouette. Pour revenir sur l'histoire du lieu en très gros. Ce bâtiment fût construit en 1913, a voulu être détruit par l'université de Kyoto dans les années 70. Ce qui a entraîné une résistance de la part des étudiants qui ont finit par squatter le lieu 4 ou 5 ans dans les années 80. Ça s'est finit en négociation et l'université leur a laissé le lieu. Voilà, une explication rapide avec le moins de détails possibles. Et puis, comme j'ai pas de photos de ce lieu, je vous mets des photos d'un temple, youhou !
Retour sur Tokyo avec un petit passage dans une petite ville du nom de Hikone (pas très loin de Kyoto).

Voilà, je sais pas quoi écrire d'autre, du coup je vous fais la bise !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire